Pour un Développement Durable et un Cadre de Vie Harmonieux

Dès le début du projet, l’un des axes majeurs a été d’intégrer pleinement la désimperméabilisation et la végétalisation des espaces dans l’ensemble de la démarche. L’approche retenue a consisté à inverser la logique traditionnelle d’aménagement. Ainsi, la réflexion a d’abord porté sur l’identification des espaces verts existants à renforcer et des nouvelles zones végétalisées à créer. Ensuite, un maillage piéton a été conçu avant d’intégrer, en dernier lieu, les déplacements des véhicules.

Cette méthodologie a permis de libérer de nombreux espaces à valoriser et de transformer un site actuellement pauvre en aménagements en un véritable jardin urbain.

À l’heure actuelle, l’enrobé recouvre 90 % de la surface du projet, la rendant imperméable, tandis que seuls 10 % restent perméables, principalement au niveau des jardins de l’église, laissés en friche et inaccessibles. Le projet prévoit une transformation profonde, portant la part des surfaces perméables à 33 %, afin de mieux gérer l’absorption des eaux.

Dans notre région, la désimperméabilisation n’est plus seulement un atout mais une nécessité pour anticiper les enjeux futurs. Ce projet vise ainsi à réduire le volume d’eau à traiter par les réseaux pluviaux, à favoriser l’infiltration des eaux et à limiter le ruissellement, une problématique particulièrement marquée à Montpezat, notamment en raison des fortes pentes du centre historique et des rues attenantes.

Pour atteindre ces objectifs, la désimperméabilisation repose sur la création d’espaces végétalisés, mais aussi sur l’utilisation de revêtements drainants pour les zones piétonnes. À l’issue du projet, 67% des surfaces resteront imperméables. Toutefois, la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre ont souhaité aller plus loin dans leur engagement en faveur du développement durable. Les espaces qui ne pourront pas être désimperméabilisés contribueront néanmoins à réduire les îlots de chaleur urbains.

Actuellement, l’enrobé recouvre la majorité des surfaces imperméables. Ce matériau sombre, au faible pouvoir réfléchissant, emmagasine beaucoup de chaleur. En complément de la végétalisation, le projet prévoit l’utilisation de matériaux clairs afin d’augmenter la réflexion de la lumière. Par exemple, les concepteurs choisiront des pavés de teintes claires (tons pierre) pour les places et rues, couvrant plus de 30 % des surfaces imperméables.

Les études et les plans 2D / 3D ont été faits par le cabinet d'études Cap Ingé

CAP INGE EST UN BUREAU D'ETUDES VRD SPECIALISE DANS LA MAITRISE D'OEUVRE DES RESEAUX SECS ET HUMIDES.

Plan 2D Coeur de village

Le site de la Queyrade, d’environ 2 ha, est un secteur non urbanisé à l’entrée Nord-Ouest du village, entre la ZAC du Grès et le centre. Devenu communal grâce à un portage foncier de l’EPF Occitanie, il joue un rôle clé dans l’aménagement des entrées Nord et Ouest du village. Face à l’insuffisance de logements dans l’enveloppe urbaine actuelle, son aménagement est justifié pour répondre à la croissance démographique et à la diversité des besoins. Il accueillera un mix de logements pavillonnaires et sociaux coté Nord, ainsi que des infrastructures publiques coté Sud, en continuité avec le village existant.
Le projet est porté par Opus Développement, qui assure la continuité de la ZAC du Grès en préservant son esprit initial. Les travaux d'aménagement débuteront après commercialisation de 50% des lots.

Opus Developpement  est spécialiste dans la Promotion Immobilière

Construit en 1987, le hameau de la Melette regroupait des logements sociaux en bois, une architecture alors novatrice mais rapidement fragilisée par des normes de construction inadaptées. Avec le temps, des failles structurelles ont compromis la sécurité des habitations, entraînant une détérioration progressive et un risque d’effondrement. Face à cette situation, les logements ont été évacués progressivement jusqu’au relogement complet des derniers occupants.

À l’abandon, le site s’est dégradé, laissant la nature reprendre ses droits (végétation envahissante, présence de frelons asiatiques et de rongeurs). En attendant les derniers relogements, nous avons collaboré avec le bailleur Un Toit Pour Tous pour préparer le renouveau de cet espace. Aujourd’hui, la déconstruction s’est achevée avec un tri rigoureux et la réutilisation des matériaux récupérables, aboutissant à la démolition des 11 logements. Après les derniers ajustements d’urbanisme, 10 nouveaux logements seront reconstruits avec une redistribution des parcelles et une amélioration des accès depuis l’espace public.

Un projet de reconstruction durable

Le projet prévoit la démolition des 11 logements existants pour permettre la construction de 10 nouveaux logements individuels en bande sur un terrain de 2 127 m², situé rue Canta Perdrix, au nord-est du centre-bourg.

Actuellement, le site présente une surface imperméabilisée de 54,78 %. Grâce au projet, cette surface sera réduite de 27,22 %, avec des aménagements favorisant l’infiltration naturelle des eaux pluviales. Un système de gestion des eaux sera mis en place, incluant des bassins de rétention de 33 m³ et des toits terrasses étanchés.

Les nouveaux logements (1 T2, 2 T3, 6 T4 et 1 T5) seront construits en matériaux durables :

Côté accessibilité, sept maisons disposeront d’un accès depuis la rue Canta Perdrix, tandis que trois seront accessibles via l’impasse Canta Perdrix, optimisant ainsi les flux de circulation.

Un aménagement harmonieux et écologique

L’objectif principal est de réduire l’imperméabilisation du sol tout en offrant un cadre de vie agréable et respectueux de l’environnement existant. La conception des logements et des espaces extérieurs vise une densité maîtrisée et une meilleure intégration paysagère.

Un Toit Pour Tous à Nîmes (France) : Filiale du groupe Habitat en Région, cette entreprise sociale pour l'habitat gère plus de 10 000 logements

Intégration éloignée et intégration proche du nouvel espace